Pour tout vous dire , j’avais un peu délaissé ce livre. Ayant pour habitude de noter sur la première page la date de l’achat, qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai vu l’année : 2011!! Tout de même, 3 ans que j’ai acheté ce bouquin ! A l’époque j’ avais été séduite par ce petit commentaire inscrit sur la quatrième de couverture : » Dans ce nouveau roman , irrésistible de fraîcheur, Pascale Gautier bouscule, avec humour et impertinence, nombre d’idées reçues sur la vieillesse. J’avais donc commencé à le lire mais je n’avais pas été emballée plus que ça et je l’avais donc lâchement abandonné. Alors pourquoi cette envie soudaine de reprendre cette lecture ? Ceci va sans doute vous paraître stupide, mais le fait qu’il ait eu la mention spéciale du prix Renaudot en 2012 m’a convaincu de poursuivre cette lecture. Je l’ai donc terminé en quelques jours. Je ne me suis pas forcément tordue de rire, mais j’ai toutefois passé un bon moment en le lisant. Un roman à découvrir!
Résumé:
Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu’elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n’est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s’offusquer de l’évolution des mœurs… Elles savent que le monde bouge, et qu’elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l’arrivée de Nicole, une «jeunesse» qui entame tout juste sa retraite, et l’annonce d’une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.
A bientôt!
Karine